Le consultant indépendant est à l’ère actuelle, l’un des professionnels les plus importants en gestion d’entreprise. Par son activité, il contribue à l’accroissement du chiffre d’affaires de ses clients et œuvre pour l’amélioration leurs prestations. Pourtant, nombre de chefs d’entreprise ne voient pas l’utilité d’en recruter un. Qu’est-ce qu’un consultant indépendant ? Pourquoi est-il utile pour la croissance de l’activité de votre entreprise ?
Que fait un consultant indépendant ?
Le métier de consultant indépendant, ou freelance se résume généralement à mettre son expertise au profit de la gestion d’une entreprise. Cela dit, le consultant en freelance n’est autre qu’un professionnel habilité à donner des conseils, proposer des solutions et donner son opinion sur des cas et situations que lui exposent ses clients. Il peut intervenir aussi bien sur les questions afférentes aux stratégies de marketing, aux ressources financières, aux ressources humaines et à la ressource organisationnelle.
Quels sont les avantages d'un consultant indépendant pour une entreprise ?
En entreprise, recourir à un consultant freelance est plein d’atouts. L’entreprise gagne pour commencer en performance et s’impose davantage face à la concurrence. Ceci parce que le consultant réalise une analyse profonde et complète de la situation de l’entreprise et propose à ses dirigeants des solutions efficaces. Ces dernières assurent l’expansion de leur activité. Ensuite, recruter un conseiller indépendant à un intérêt économique. En fait, le statut d’un tel professionnel est souple et il est rémunéré ponctuellement par mission.
Quel est le statut juridique d’un consultant indépendant ?
Un conseiller en freelance peut jouir de divers statuts juridiques. Notamment, le portage salarial, la société et la microentreprise.
Le portage salarial
Plébiscité, par la majorité des consultants en freelance, le portage salarial est un statut plein d’intérêt. Il permet au professionnel de jouir des avantages qui émanent du titre salarial, tout en restant indépendants. Il fonctionne suivant un régime tripartite ayant trois acteurs : le consultant lui-même (le porté), l’institution de portage salarial qui le porte, et les clients. Une fois qu’un contrat est signé entre une institution spécialisée, et le porté, c’est à un représentant de ladite institution d’orchestrer les relations entre client et prestataire. Elle sert d’intermédiaire entre les deux autres acteurs et est au cœur du processus. C’est au travers d’elle que le porté est sollicité. Elle négocie le coût des prestations ainsi que les conditions de travail (durée du travail, ressources nécessaires), tout en respectant les dispositions du contrat qui le lie au professionnel porté. Après, une fois les prestations fournies par le porté, c’est à l’institution qui la porte de le rémunérer. Cette rémunération peut être quotidienne ou mensuelle ; tout dépend du contrat signé entre les consultants et les institutions de portages. Dans tous les cas, le professionnel porté jouit du titre de salarié et bénéficie de toutes les prérogatives qui lui sont liées, tout en ne subissant pas les nombreuses contraintes qui en découlent.
La microentreprise
Quand un consultant en freelance érige une microentreprise de consulting, il est considéré comme un non-salarié. Cela dit, il ne peut jouir comme le professionnel porté des privilèges associés au titre salarial. Cependant, il bénéficie de nombreuses autres prérogatives non négligeables. Tout d’abord, la création d’une microentreprise se fait suivant des démarches simples qui ne requièrent que peu de moyens. Ensuite, ce titre permet au consultant en freelance de jouir d’un régime fiscal simple. Le seul bémol avec ce titre reste néanmoins, qu’il sera sur le long terme difficile pour le consultant de développer son entreprise. Ceci parce que le chiffre global d’affaires d’un consultant titulaire du titre de microentreprise est limité. Il ne peut atteindre un certain seuil défini par la loi.
La société
Lorsque le consultant en freelance décide de mettre en place une société de consulting, il peut être inscrit aux régimes des professionnels salariés ou aux régimes des professionnels non salariés. Ceci dépend de son capital. En fait, lorsqu’il est le membre prépondérant de l’organisation et y a investi un montant supérieur à la moitié du capital il est traité suivant les modalités afférentes aux régimes des professionnels non salariés. En revanche, lorsqu’il est un membre minoritaire de l’organisation et y a investi un montant inférieur ou égal à la moitié du capital, il est traité suivant les modalités afférentes aux régimes des professionnels salariés. En créant une société, un professionnel du consulting peut comme vous pouvez voir être traité comme un professionnel porté ou a contrario comme un titulaire de microentreprise. C’est d’ailleurs pour cette raison que les consultants à la quête de polyvalence adoptent ce titre.
À quel régime fiscal sont soumis les consultants indépendants ?
Les consultants en freelance sont soumis à des régimes fiscaux variables selon leurs statuts. Si les consultants indépendants travaillent pour le compte d’une quelconque entreprise, une soumission aux impôts sur les sociétés leur est imposée. S’ils sont portés par des entreprises de portages, une soumission aux impôts sur le revenu leur est faite. Dans ces cas, précisons que les entreprises de portages sont aussi souscrites aux impôts sur les sociétés. Pour finir, s’ils sont titulaires de sociétés et de microentreprises, une soumission aux impôts sur le revenu leur est généralement faite.
Conférencier,
Expert en droit des affaires