On appelle généalogiste un expert en études familiales. Sa discipline, la généalogie fascine de nombreuses personnes, plus spécifiquement la généalogie successorale. Découvrez ici la formation adéquate à l’exercice de la généalogie successorale.

Que fait un généalogiste successoral ?

Le domaine d’action d’un expert en généalogie successorale est large et ses moyens de recherches presque sont sans limites. Pour prouver les liens de parenté, le notaire utilise des documents qui lui sont donnés par la famille du disparu.

En cas de non-identification des héritiers, le notaire fera appel à un généalogiste successoral pour l’établissement d’une dévolution de succession. Le généalogiste sera également chargé de trouver l’adresse des héritiers ou de faire la recherche des potentiels bénéficiaires d’assurance vie.

Quelles études pour faire de la généalogie successorale ?

La généalogie ne fait l’objet d’aucune réglementation. Cependant, il est conseillé de poursuivre une formation à finalité de diplôme ou certification pour acquérir une crédibilité. Il en est de même pour l’obtention des notions dans le secteur de la recherche en généalogie.

L’étude généalogique a commencé à se développer à partir du DU en généalogie à la licence professionnelle en activités de droit. Il est important de prolonger son étude pour être généalogiste au minimum trois ans après le bac.

Quel est le rôle joué par un expert en généalogie ?

À l’aide d’un travail de recherche méticuleux, les généalogistes sont en mesure de retrouver les ancêtres d’une personne ou même ses progénitures.

Pour effectuer convenablement sa recherche généalogique, l’expert remonte dans le temps et traverse si nécessaire les époques. Pour ce faire, il procède à la consultation des sites basés dans la généalogie et se rend aux archives des communes et départements recherchant des dossiers officiels.

Le généalogiste professionnel recherche tous les documents numérisés ou encore tirer qui lui permettront d’obtenir des renseignements précieux sur l’histoire d’une famille. Il s’agit notamment de la profession exercée, l’appellation familiale ou du lieu de naissance (la commune).

Le généalogiste une fois dépêché par le notaire, cherche et trouve les héritiers d’un défunt. Ses diverses recherches peuvent le contraindre à effectuer des voyages à travers diverses régions et rarement dans les pays étrangers.

Des articles de presse au livret familial y compris les annales militaires et les portraits de classe, aucune pièce ou aucun document n’est à l’abri de son contrôle. Après identification des héritiers, l’expert en généalogie successoral informe qui de droit, de ses résultats de recherche. Il établit un rapport de synthèse et s’assure son intégrité.

Le tarif d’un service de généalogiste est négocié entre celui-ci et l’héritier. D’une manière générale, il est question d’un pourcentage du total net de la succession reçue par l’héritier. Si le tarif vous paraît démesuré, il est possible de le contester devant les tribunaux par une demande de :

• baisse tarifaire si vous considérez qu’elle est disproportionnée par rapport aux prestations offertes ;
• résiliation du contrat si l’intervention du généalogiste n’était d’aucune utilité.

Il est à noter qu’à part les généalogistes successoraux, on distingue également d’autres types de généalogistes. Comme généalogiste on retrouve les experts en généalogie immobilière (moins connu) et ceux en généalogie de famille.

Quelles sont les qualités que doivent posséder les généalogistes ?

La profession en généalogie requiert en premier lieu de la ténacité et de la tolérance. De fait, les enquêtes sur les liens parentaux peuvent être embêtantes et longues, il est alors indispensable d’être tenace et de tenir bon. C’est la raison pour laquelle les spécialistes en étude généalogique sont en général de grands amoureux de l’histoire.

L’amour pour les investigations est bien évidemment une condition indispensable pour exercer dans le domaine de la généalogie. Un esprit de curiosité poussé est essentiel pour pouvoir rétablir la généalogie d’un individu.

Le généalogiste, minutieux et rationnel, comme un journaliste doit être en mesure de faire le tri des données. Celui-ci doit également contrôler et confronter ses sources d’information pour réduire d’éventuelles erreurs. Une excellente connaissance d’une zone peut également constituer un atout pour un expert en étude généalogique qui disposera déjà de certaines références pour savoir au mieux comment procéder.

Les experts en généalogie doivent aussi avoir des notions dans le secteur juridique notamment en droit successoral, d’où l’importance de la formation généalogiste. C’est le cas du spécialiste en généalogie de succession qui est fréquemment sollicité pour des collaborations et des échanges avec le notaire. Par conséquent, il est indispensable pour eux de pouvoir s’exprimer dans un langage similaire pour une compréhension et une collaboration harmonieuse.

Une connaissance des équipements informatiques est aussi importante pour être en capacité de faire des recherches, sans embûches, sur le Net. L’utilisation de quelques programmes généalogiques, mais également des logiciels de bureau qui rendront plus aisée une nouvelle transcription et la synthèse des données collectées sont de mise.

La capacité à décrypter l’ancien français ou même le latin peut également être un atout significatif pour les généalogistes qui sont parvenus à répartir dans le temps.

Enfin, des compétences en anglais peuvent être conseillées dans quelques contextes. De fait, le secteur de la généalogie est sans frontière. Bien qu’en résidant dans les pays francophones il n’est pas impossible pour un expert généalogique de succession d’être dans l’obligation de trouver des héritiers dispersés dans le monde.